Portrait d’une nouvelle membre C3D : Marie Marache , Directrice Mission et Impact du Groupe Rocher.

Portrait de Marie Marache, Directrice Mission et Impact du Groupe Rocher, et nouvelle membre du C3D.

Quelques mots sur votre parcours ?

Je suis ingénieure AgroParisTech et j’ai débuté ma carrière chez PricewaterhouseCoopers, où j’ai conseillé pendant près de 8 ans des clients sur les questions de responsabilité environnementale et sociale.

J’ai ainsi travaillé sur de nombreux projets pour les secteurs public et privé, y compris des projets d’évaluation des politiques sur les gaz à effet de serre et la pollution, des évaluations environnementales sur la gestion des déchets et le recyclage, et des questions de conformité à la réglementation environnementale.

En 2007, j’ai rejoint le Groupe Rocher pour monter la Direction Développement Durable, et j’y suis toujours aujourd’hui mais le département s’appelle désormais Direction Mission & Impact. 

Parmi mes domaines d’expertise spécifiques : les stratégies durables, le changement climatique, la biodiversité, l’analyse du cycle de vie et bien sûr, la performance extra-financière et le reporting.Férue de lecture diverses et de volley-ball, je vis en Bretagne et j’ai également séjournée deux ans en Afrique de l’Ouest (Bénin et Ghana) !

Votre rôle et vos missions quotidiennes dans votre entreprise ?

Le Groupe Rocher s’est donné comme mission de reconnecter les femmes et les hommes à la nature car nous avons la conviction que cela joue sur le bien-être des personnes et leur envie d’agir. Ainsi, nous prenons en compte les impacts environnementaux et sociaux dans toutes nos Marques et nos Métiers en vue d’avoir un impact plus positif.

 En tant que Directrice Mission & Impact, je définis et déploie la feuille de route RSE du groupe à l’horizon 2030 avec nos parties prenantes internes et externes pour les départements corporate et l’ensemble des marques et je coordonne des projets 360° sur les sujets de durabilité (ex : retail, éco-conception, achats, score environnemental, carbone, eau, etc.).

Nous permettons la définition des grands caps en matière de RSE pour le Groupe Rocher et ses Marques, à horizon annuel mais aussi à plus long terme (5, 10 ans). Nous en accompagnons la mise en œuvre avec nos réseaux RSE internes, via des organes de gouvernance et des outils de pilotage, et nos programmes de mobilisation, de sensibilisation et de formation.

Nous avons également avec tous les membres de l’équipe, un rôle d’éclairage (par exemple : travailler en tenant compte des limites planétaires, expliquer le concept et ses principes) mais aussi d’expertise (sur des sujets précis comme la sobriété énergétique ou la CSRD).

Enfin, nous pouvons apporter en externe notre expérience par des cas concrets que nous partageons avec nos parties prenantes ou à des tiers, comme avec des institutions ou même d’autres entreprises au sein de collectifs comme le C3D.

Qu’est-ce qui a provoqué votre déclic climatique / RSE ?

Depuis mon plus jeune âge, je passe du temps dans la nature, dans la Meuse ou en Irlande, et enfant, j’adorais construire des cabanes. 

Pour mes études, je me suis intéressée de façon plus poussée à tout ce qui avait attrait à la nature, c’était pour moi la seule chose qui avait du sens, et mon parcours d’ingénieure m’a permis d’éveiller ma conscience écologique. 

J’ai orienté ensuite ma vie autour de ça, je ne sais pas vraiment l’expliquer autrement, j’ai toujours voulu faire ça !

Le défis ou engagement qui a été le plus difficile à mettre en place ?

Dans nos métiers, il faut savoir faire preuve de résilience et de persévérance, nous essuyons beaucoup d’échecs mais je tire toujours ma force du collectif : nous sommes dans la difficulté toutes et tous ensemble, il ne faut pas s’isoler face aux défis climatiques qui nous attendent. 

La solution ou la personnalité qui vous inspire le plus ? 

Je me nourris de beaucoup de lectures et de l’actualité, mais également de personnes inspirantes de mon entourage professionnel et personnel. J’aime admirer des personnes engagées et solaires, par exemple Laure Sartout-Siblini Directrice RSE du Groupe Savencia.

Si vous ne deviez retenir qu’une seule bonne pratique pour illustrer votre engagement, ce serait laquelle ?

Discuter et débattre pour comprendre, partager et réussir à déconstruire des croyances pour avancer collectivement.

Si vous deviez inciter un dirigeant d’entreprise à faire de la RSE, que lui diriez-vous ?

Quel plus beau défi que de permettre à l’entreprise que l’on s’est vu confiée d’être encore pertinente demain au regard des enjeux du monde ? Il s’agit désormais de sortir de la phase de diagnostic et plonger tête baissée dans la phase opérationnelle,tu n’as plus le choix !